VIVRE et S'AMUSER !!!!!!!!!!!!!!!
PROFITER DES BONNES CHOSES DE LA VIE....
« Un homme qui se promenait, vit un petit trou dans un cocon.
Il s’arrêta de longues heures, à observer le papillon qui s’efforçait de sortir par ce petit trou. Après un long moment, le papillon semblait avoir abandonné, et on aurait dit qu’il avait fait tout ce qu’il pouvait pour sortir de ce trou, sans succès.
Alors, l’homme décida d’aider le papillon : il prit un canif et ouvrit le cocon.
Le papillon sortit aussitôt, mais son corps était maigre et engourdit, ses ailes étaient peu développées et bougeaient à peine. L’homme continua à l’observer, pensant que d’un moment à l’autre, les ailes du papillon s’ouvriraient et seraient capables de supporter le corps du papillon, pour qu’il puisse prendre son envol.
Il n’en fut rien !
Et le pauvre papillon passa le reste de son existence à se traîner par terre, avec son maigre corps et ses ailes rabougries.
Jamais il ne put voler. »
Souvent, nous aimerions aider la terre entière à avancer plus vite. Nous aimerions leur faciliter la vie parce que nous pensons que c’est la meilleure chose à faire. Ah, notre grand cœur!
Et bien, à l’image du papillon, il y a des choses que nous avons à apprendre seuls. Il y a des étapes que nous avons à franchir seuls. Il y a des problèmes que nous avons à régler seuls. Pourquoi, me demanderez-vous ? Oui, pourquoi, si on peut se faciliter l’existence, devons-nous passer par des étapes douloureuses, longues et difficiles ? Pourquoi cela ressemble-t-il à de l’injustice ?
L’information est une belle chose. Pourtant elle n’est rien comparée à l’expérience !
Cet homme a voulu faciliter la sortie du papillon. Pourtant, cette sortie difficile était la meilleure chose qui pouvait arriver au papillon, puisqu’elle lui apprenait à se fortifier, à grandir, à être autonome.
Ce que l’homme aurait pu faire, en revanche, c’est d’accompagner le papillon, lui proposer son soutien, l’encourager (même silencieusement) juste par sa présence. Parfois, c’est juste de cela que nous avons besoin, de quelqu’un qui nous tienne la main pour traverser, d’une présence bienveillante pour nous soutenir
Il n’en est rien. Rappelons-nous des choses que nous avons le mieux appris et que nous n’oublierons jamais. Prenons quelques instants pour y réfléchir. En ce qui me concerne, j’ai appris, à mon corps défendant, qu’il ne faut pas freiner à vélo sur du sable. Oui, on me l’avait dit et redit, et je garantis qu’il n’y a que le jour où je suis tombée, que j’ai arrêté de freiner sur le sable !